Vous reprendrez bien un peu de denivelé?

ben, bien fait pour moi....

en version courte :

départ trop rapide, soupe non tolérée, crampes, motivation en berne

ca fait beaucoup...

du point de vue du positif: j'ai découvert de nouveaux sentiers pour de futures sorties, plein de gens rencontrés, et au final mon temps n'est pas si mauvais

à bientôt pour le version longue et les photos

8h, arrivé sur place, je récupère le dossard et essaie de mettre la puce (hum, c'est quoi ce nouveau modele incompatible avec les moonrace ???)

(bricolage de fortune)

je me mets en tenue et retourne sur la ligne de départ.

je croise 2 collegues du club AAAL, Sébastien et Olivier, qui sont sur le 25, et Vincent collègue du boulot qui fait le 40. je pensais voir 2 autres personnes Benjamin et Mathieu, ce sera pour une autre fois.

9h, bang, le 25 et le 40 partent tous ensemble. au bout de qqes minutes je suis à coté de Vincent et on court ensemble. je sais qu'il part tres fort en général (20 min de moins sur la saintélyon au 1er relai !) je suis déja à 85% dans la 1ere cote, Vincent me dit "je ne suis jamais parti aussi lentement", ça promet...

Le parcours est sympa, on passe dans les endroits que je connais, mais par de nouveaux sentiers. les montés sont raides, mais je m'y attendais. la surprise c'est le rythme: 85-90%. ouf, les descentes permettent de baisser un peu le cardio.

coté météo, c'est soleil voilé chaud, avec des coups de vent froids, pas top pour savoir comment s'habiller. pour le moment j'ai 2 couches, j'ai chaud, mais je suis protégé du vent. Sur la tête, je remets mon arme pour faire tomber les filles...

(et oui; le bandeau !!)

km 12,  ravito, un gars m'appelle, c'est Mathieu ! le bandeau ca marque son homme. on discute rapidos entre 1 morceau de gruyère et une rondelle de saucisson et je repars avec Vincent.

on remonte sur poleymieux, puis on attaque la montée vers le mont thou. je prends un peu d'avance sur Vincent, mais je suis à plus de 90-91% :o( pas bon du tout.

je reviens donc au cardio, en essayant de bloquer à 85%, je me retoune de temps à autre, je dois avoir 1 à 2 min d'avance.

derriere le mont thou, une énome descente, et les cuisses commencent à chauffer. on en est à 2h30 de course, ça fait un bail que je n'ai pas couru autant (la réunion en fait...)

dans une remonté, Mathieu me dépasse, il a une bonne patate. de mon coté, je commence à subir.

km 25, ravito. on est sur une crete, le vent froid souffle sur le tshirt mouillé (on est loin d'un concours), le bide n'aime pas ça. je prends une soupe pour me réchauffer, hum, comment dire, mauvaise idée. Mathieu arrive (! il s'est perdu !) et on repart ensemble pendant 5 min, mais je n'ai pas les jambes (ni l'estomac), je reste donc tout seul.

manifestement la soupe n'était pas une bonne idée, ca ne passe pas; je prodite d'un passage en sous bois pour me planquer. oufffff.

je repars tout doucement, un gars de l'orga me dit "allez, plus que 12 km" zut, je pensais qu'il en restait moins.

montée suivante, le bide me refait des misères, mais la pas de planque, je continue.....

si ca ne passe pas, j'abandonne, je ne peux pas courir 10-12 km comme ça.

je continue et heureusement ça passe, mais je n'arrive plus vraiment à m'hydrater. les crampes commencent sur les mollets et ischios, les pieds tapent dur dans les descentes, et la motivation est en berne. qu'est ce que je fais la??

les derniers km sont durs (et bonjour le profil sur les 2 dernières grimpettes), l'envie n'est plus là, le plaisir est parti depuis longtemps!

la fin est anecdotique, je finis en 4h50 (ce qui n'est pas mal en fait) mais epuisé physiquement et mentalement

conclusion: je me suis vu trop beau.... apres avoir couru 160 km je pensais que 40 ce serait du gateau, pas besoin de s'entrainer, ben, bien fait pour moi....

je suis parti trop vite, avec peu d'entrainement, ça me fera une bonne leçon.... dur dur dur